Source : Pierre Asselin, Le Soleil, le 15 janvier 2012
(Québec) Grossir la tour de L’Hôtel-Dieu, comme le prévoit le projet actuel, c’est comme l’enfermer dans un sarcophage qui nous empêchera à tout jamais de corriger cette erreur architecturale, conclut un architecte qui a étudié ce site patrimonial lors de ses études.
Matthieu Lachance est l’un des étudiants en architecture de l’Université Laval qui ont participé aux ateliers de maîtrise en architecture, sous la direction de François Dufaux, entre 2005 et 2007. Le projet portait sur le monastère des Augustines et l’hôpital de L’Hôtel-Dieu de Québec.
«Dans mon groupe, on avait creusé le projet d’agrandissement de l’hôpital. Quatre équipes avaient étudié différents scénarios : avec ou sans la tour, avec une partie de tour, etc. Les seuls scénarios qui marchaient étaient ceux où on se débarrassait de la tour pour revenir au quadrillage du vieil hôpital.»
«On s’est rendu compte qu’avec la tour, on ne pouvait pas organiser l’agrandissement de façon efficace, parce qu’elle a été implantée en diagonale, en contradiction avec l’ensemble.»
La SHQ appelle à la vigilance dans le dossier de l’Hôtel-Dieu.